(( Beautiful Night ))

Le ciel, en cette chaude nuit d'été, était d'un bleu si pur qu'il parraissait iréel. Les étoiles, ornaient ce décor comme des diamants sur une couronne, reflétant la beauté de l'espace. Une légère brise, comme pour rendre ce spectacle encore plus envoutant qu'il ne l'était déjà, secouait les feuilles mortes et les branchages. Faisant voler celles qui étaient déjà à terre, créant de vastes tourbillons de poussière au clair de la lune, donnant cette air mystérieux à une forêt qui représente, le jour, tout ce qu'il y a de plus banal.
De temps à autre, le batement d'ailes d'un oiseaux, ou le cri perçant d'une chouette percait, brisait ce silence. Mais c'était fait avec tant de finesse que ça ne gênait guère le seul admirateur de ce spectacle.
Un étalon noir, à la silouhette musclée et imposante, dressé sur ses quatres pattes, levait sa tête vers le ciel. Dans ses yeux déjà fort bleus se reflètaient les étoiles, leur offrant ces yeux pétillants, comme brillants. Clignant doucement des yeux, le mâle noir, s'avancant de quelques pas dans cette clairière étrangement illuminée, poussa un long soupir. S'il avait pu voir ce magnifique spectacle, s'il avait pû profiter de ces magiques instants..
Soudainement, il s'écroula au sol. Si celà s'était passé dans un film, l'image aurait été passée à répétition. Dans un bruit sourd, Equalypso se retrouva au sol. Les yeux fermés, ne bougeant pas, comme inerte. ouvrant puis refermant brusquement les yeux, il resta immobile, puis plissa fortement les yeux. Se voyant courir, comme en cauchemard, Equa' se revoyait tomber dans le canyon. Il poussait encore ce cri que n'importe quel poulain aurait crié. Il revoyait les larmes sur ses joue, il..
- NON
Il se redressa puis partit au galop. Un pierre se tapa contre son antérieur, il était presque sortit du bois. A peine avait-il posé son pied sur l'herbe que sa cheville se déroba. Tombant lourdement à nouveau, il poussa un hennissement rauque puis respira longuement. Il avait attrocement mal au dos et puis à son antérieur. Et dans un cri de desespoir, il s'évanouit, gardant les yeux ouverts, regardant le ciel.